Comment trouver votre ikigai ?

Et si je vous propose de trouver votre ikigai ?

L’ikigai ? Pour les Japonais, c’est ce qui vous donne envie de vous lever le matin. L’identifier est essentiel pour mettre plus de sens et de plaisir dans votre vie.

Je vous propose 3 exercices pour vous aider à trouver le vôtre.

Ikigai : définition

Ikigai est un mot qui n’a pas de traduction exacte, C’est le sens de la vie, ce qui nous fait nous lever chaque matin avec enthousiasme.  Iki signifie « vie » ou « être en vie » et gai indique « ce qui vaut la peine et a de la valeur ». Autrement dît, Ikigai désigne ce pour quoi la vie mérite d’être vécue. D’après les Japonais, Tout le monde possède un ikigai à l’intérieur de soi, au plus profond de soi.  Cependant, certains n’en n’ont pas conscience.

 

L’ikigai change au cours de la vie. Il ne peut être le même à 15 ans et à 70 ans. C’est pourquoi il est indispensable de rester en harmonie avec votre ikigai à chaque étape. À défaut, vous aurez l’impression d’avoir dévié de votre chemin et d’avoir laissé à des forces extérieures le contrôle de votre quotidien. Votre ikigai est comparable à une radiofréquence : mieux vous vous synchronisez avec lui, plus vous aurez la sensation que votre vie a un sens.

Activez votre brillance

Ce concept est très prisé par de nombreux coaches pour aider leurs clients à définir leur vocation et leurs talents. Je vous conseille de mobiliser votre curiosité, votre joie de chercher et de rencontrer pour partir en quête de votre ikigai. Je vous propose Nous vous proposons trois exercices inspirés du livre de Christie Vanbremeersch,

 

1 - Activez votre brillance

Selon Christie Vanbremeersch, notre zone de brillance est « ce qu’on adore faire et ce pour quoi on est hyperdoué et que l’on fait facilement avec des ailes ». Autrement dit, c’est la pratique, l’activité dans laquelle nous sommes « bons » (soit parce que nous possédons les compétences nécessaires, soit parce que nous sommes doués), où nous trouvons du plaisir et de la motivation, et qui a du sens pour nous.

 

==> Pour trouver et activer cette zone, prenez un cahier, munissez-vous d’un stylo et d’un feutre de couleur.

 

Notez, sur une double page, toutes les qualités que l’on vous attribue ou que vous vous attribuez depuis l’enfance jusqu’à aujourd’hui. Celle-ci doit être bien remplie, ne vous limitez pas à quelques généralités par peur de paraître prétentieux ou parce que vous n’êtes pas sûr de vous. Pensez à tous les talents, qualités, compétences que vos professeurs, votre famille, vos amis, vos collègues, vos clients ont vus en vous et dont ils vous ont parlé. Une fois que vous avez mis tout cela noir sur blanc, passez à la deuxième étape.

 

Identifiez et entourez les trois qualités dont vous ne vous passeriez pour rien au monde et qui vous caractérisent vraiment, à l’aide de votre feutre de couleur. Christie Vanbremeersch a noté, pour sa part : 1. Oser des trucs. 2. L’humour. 3. Écrire avec chaleur et intelligence. Et elle rajoute une phrase que lui disait sa grand-mère : « Toi, tu es douée en affection. »


Ci-dessous les deux livres qui m'ont inspirée, vous pouvez les acquérir en cliquant sur l'image 

La Méthode ikigai, découvrez votre mission de vie d'Héctor Garcia et Francesc Miralles (Solar)

Trouver son ikigaï, vivre de ce qui nous passionne de Christie Vanbremeersch (FIRST)


Retrouvez votre rêve d’enfant

2 - Retrouvez votre rêve d’enfant

Une grande partie des personnes interviewées par Christie Vanbremeersch se sont souvenues que leur don ou leur ikigai s’était manifesté dans l’enfance ou au cours de leur adolescence. Des périodes de vie durant lesquelles l’anxiété quant à l’avenir professionnel ne parasite pas (ou pas totalement en ce qui concerne l’adolescence) l’imaginaire et le désir. On se voit docteur des animaux, écrivain, pilote d’avion, astronaute, inventeur… L’intérêt de ces projections est qu’elles portent en elles non seulement le noyau dur de notre désir, mais aussi les compétences afférentes.

 

Malheureusement, notre ikigai d’enfant ou d’adolescent est souvent considéré comme un rêve ou une tocade par les adultes, et ce d’autant plus si les compétences ou dons qu’il exige ne sont pas utiles à une formation pour un métier « sérieux ». Pour trouver notre ikigai, il faudra donc plonger dans notre passé.

 

==> Reprenez votre cahier et un stylo.

  

Avant de prendre des notes, quittez la temporalité présente et laissez votre esprit remonter dans le passé, dans votre enfance, dans votre adolescence, à la recherche de ce qui vous passionnait, ce qui vous motivait, ce que vous preniez plaisir à faire et ce pour quoi vous aviez des compétences ou un don. Ne vous focalisez pas sur les « grandes choses », mais laissez votre esprit balayer tout le champ de ce qui vous faisait vibrer. Lire, écrire, cuisiner, jardiner, expliquer, prendre soin, peindre, dessiner, décorer, bricoler, animer, chanter, se déguiser, faire de la musique, du sport, réconcilier, rêver, apprendre…

 

Une fois que vous vous sentez en connexion avec votre champ d’ikigai, notez cinq choses que vous aimiez faire.

 

Essayez ensuite de vous souvenir des bénéfices que vous procuraient ces activités qui vous passionnaient. Demandez-vous ensuite comment elles étaient accueillies et considérées dans votre entourage (famille, amis, école).

 

Dans un deuxième temps, interrogez-vous sur ce qu’elles suscitent encore en vous (motivation, regrets, indifférence…) et aussi si elles sont présentes ou pas dans votre vie actuelle.

 

Enfin, si elles suscitent des regrets en vous, réfléchissez à la façon dont vous pourriez leur redonner une place dans votre vie.

Interrogez votre jalousie

3 - Interrogez votre jalousie

Le bon côté de la jalousie est qu’en nous pointant ce que nous envions chez l’autre, elle dévoile aussi tout ou partie de notre désir. Une jalousie durable doit être analysée pour nous en servir comme d’un tremplin. Christie Vanbremeersch propose une méthode en trois temps.

 

==> Tracez trois colonnes sur une feuille ou dans votre cahier d’exercices.

 

Dans la première colonne, écrivez trois motifs de jalousie. Ne vous censurez pas, il est normal d’éprouver un peu de honte à inscrire noir sur blanc ses petites mesquineries. Pensez à des personnes (proches ou célèbres) qui possèdent ce quelque chose dont vous vous dites qu’il donnerait plus de sens et de plaisir à votre vie.

 

Dans la deuxième colonne, écrivez le désir qui se niche dans votre sentiment de jalousie.

 

Dans la troisième colonne, notez les démarches que vous pourriez entreprendre, les actions que vous pourriez poser pour vous diriger dans la direction de ce désir.


Une fois que vous avez fait vos exercices vous pouvez remplir votre ikigai

Et à la fin, vous aurez le sens de votre vie !

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